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Rédemption du Champ des Martyrs

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De la mortalité

A l'immortalité

 

Rédemption du Chant des Martyrs*

Elévation des Chants

Rédemption

Rédemption

Elévation vers l'immortalité

Elévation sans fin

De la mortalité

A l'immortalité

Bénédiction du Champ

 

Amen

 

 

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Champ des martyrs.jpg

Le 27 juin 1795, sur les plages de Carnac, une flotte à la solde de l’Angleterre débarqua 5400 émigrés venus rejoindre les Chouans de Bretagne, leur objectif commun étant de restaurer la monarchie en France. Face à la réactivité et à l’organisation de l’armée républicaine, les « Blancs » se retranchent rapidement sur la presqu’île de Quiberon après avoir conquis Landévant et Auray. Pris au piège, émigrés et Chouans se déchirèrent, à l’image de leur commandement.

 

Sur les 6262 personnes arrêtées, 748 sont fusillées. Trois semaines suffirent à l’armée du général Hoche pour réduire le dessein royaliste en cauchemar. L’Histoire lui a laissé le nom « d’Affaire de Quiberon ». Dès 1795, les lieux d’exécution des émigrés et des Chouans sont appelés « champs des martyrs ».

 

206 royalistes furent exécutés dans les marais de Kerzo, actuel champ des martyrs à Brec’h. Sur place, les corps furent à peine ensevelis, si bien que les ossements remontèrent rapidement à la surface. Grâce à une souscription, la construction d’une chapelle à la Chartreuse d’Auray fut entamée dès 1823 en mémoire des victimes royalistes de Quiberon. De style néoclassique, elle fut l’oeuvre de l’architecte Caristie. Elle abrita la sépulture des royalistes fusillés en 1795, mais ses restes furent en grande partie rapatriés en 1814 dans la chapelle de la Chartreuse voisine. Le lieu est toujours très marécageux.

 

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