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  • Nouveau Chant bardique II

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    II


    Nouveau chant bardique


    Combien de temps encore

    Les brumes de l’histoire

    Recouvriront-elles les chants oubliés

    Des Maîtres du temps

    Qui, eux, n’ont pas oublié


    Combien de temps encore

    Les plaies de l’histoire

    Seront-elles recouvertes

    Par les paroles de fiel

    Et les mensonges

    Des maîtres de l’ombre ?


    Combien de temps encore

    Faudra-t-il

    Aux bardes de notre temps

    Pour réveiller les âmes

    Endormies

    Assoupies

    Dans les vallées de l’oubli ?


    Combien de temps encore

    Faudra-t-il crier

    Hurler

    Chanter

    Sur des modes immémoriaux

    Les Vérités immortelles

    Et dissoudre le fiel

    Du mensonge ?


    Combien de temps encore

    Faudra-t-il

    Pour diluer les brumes

    De l’illusion

    Qui s’accrochent aux âmes

    En perdition

    Sur les rives d’un temps révolu ?


    L’heure n’a-t-elle point sonné ?

    L’heure n’est-elle point venue

    De dissoudre

    Les brouillard du passé

    Pour réveiller l’humanité

    En quête d’humanité

    Et d’Amour


    En quête de Vérité

    Et d’immortalité ?

    N’entends-tu pas

    O chéla

    Les rythmes sacrés

    Les rythmes bardiques

    Qui résonnent à ta porte

    Qui frappent à tes orielles

    Qui t’apportent

    Sans fin

    Le nouveau vin

    Le nouveau levain

    Du Banquet de demain ?


    N’est-il pas temps

    De partager avec tous les humains

    Le temps d’un festin

    Le Festin du Temps divin ?



    Les Maîtres du Temps Présent

  • Nouveau Chant bardique I

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    Nouveau chant bardique


    I


    Où sont passés les Géants

    Qui dévalaient nos collines

    Et parcouraient nos Monts ?


    Où est passée cette race

    Qui se voulait immortelle

    Qui imprègne encore nos mémoire ?


    Que reste-t-il de ces êtres sur-humains

    Qui dressèrent sur nos terres

    Leurs autels de pierre

    Pour l’humanité de demain ?


    Bardes et héros, eux,

    N’ont pas oublié

    Cette époque lointaine

    Perdue dans les brumes du temps


    Où sont passés ces héros oubliés

    Ces héros d’antan

    Qui murmurent silencieusement

    À nos oreilles

    Leurs victoires, leurs prouesses ?


    Leurs cris, leurs combats

    Se sont envolés tout là-bas

    Dans les brumes éthériques

    De nos épopées celtiques


    Ils ont laissé

    En guise de trophées

    Leurs exploits trop tôt oubliés

    Trop tôt envolés



    De ces îles* héroïques

    Bercées par les vagues atlantiques

    Nous reviennent encore

    Quelques bribes sonores


    Incompréhensibles

    Peu audibles

    Évoquant l’indicible mémoire

    Des peuples atlantes

    Des héros de MÛ

    De ces Sages d’antan

    Il ne reste aujourd’hui

    Dans notre inconscient

    Que les chants oubliés

    De nos Aînés

    De la Vieille Fraternité

    Blanche

    Des Druides qui les avaient gardés


    Passerons-nous le cap à présent

    De cette transition

    Avant de quitter l’ère des Poissons

    Avant d’être aspirés vers d’autres temps

    Vers d’autres vents


    Qui chantera les exploits des héros

    D’outre-temps

    Des nouvelles âmes

    Des nouveaux guides

    Du maintenant ?


    Car les combats de demain

    Comme ceux d’aujourd’hui

    Nous mènent au cœur de l’ici

    Ils seront ceux du Cœur

    Caché dans l’humain

    Celui de celles et ceux

    Qui auront compris

    Que la Nouvelle Ère

    Sera celle des exploits de l’Esprit

    Et du Cœur réunis


    Pour laisser dans nos Mémoires

    Et celle de nos descendants

    Les traces immortelles

    De l’Ère Nouvelle


    Amen


    Les Bardes du Temps Présent


    *Irlande, Islande, Îles du Nord

  • Nouvelles Noces

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    II


    Nouvelles Noces de Cana

    Où l’eau transformée en vin

    Est alchimisée

    Consacrée au Divin

    Qui s’écoule dans le Cœur de chacun


    Ici le Vin Nouveau

    Devient le breuvage

    Sacré

    Partagé

    Des Cœurs consacrés

    À l’UN

    Offert à tous

    À toutes


    Nouvelles Noces

    Dans ce lieu sacré

    Béni par les dieux


    Sans cérémonies

    Simplement union des vies

    Partagées

    Avec la famille

    Les amis


    Belles harmonies

    Échanges fraternels

    Sous la protection de l’Esprit des lieux

    Qui étend Ses bénédictions

    Depuis le Ciel

    Jusqu’au simple mortel


    III


    Nouvelles Noces

    À Santoz


    Sanctus locus

    Locus iste sanctus est

    Dans ce lieu saint


    Effleurement des ailes angéliques

    Sur l’Éden celtique


    Effleurement de Dieu

    Sur ce divin Lieu


    Et dans une même envolée

    Les chants

    Et les cris de joie

    Se mêlent aux débats

    Tout en émoi


    Résonances cristallines

    Sur les Monts

    Dans les vallées

    Dans les bois et les prés


    Ici tous les mondes

    Se donnent rendez-vous

    Au cœur du Noûs*

    Vous et nous

    Unis dans un même élan

    Pacifique

    De joie et d’amour


    Alléluia Alléluia Alléluia



    * Dans Phèdre, Platon compare l'âme à un attelage ailé, avec comme cocher la raison, l'esprit, l'intelligence (noûs), comme cheval obéissant la volonté, le cœur (thumos), et comme cheval rétif les désirs, le « bas-ventre » (épithumia).

    Plus loin, il écrit : « L'Essence (qui possède l'existence réelle), celle qui est sans couleur, sans forme et impalpable ; celle qui ne peut être contemplée que par le seul guide de l'âme, (le noûs) l'intelligence ; celle qui est la source du savoir véritable, réside en cet endroit. Pareille à la pensée de Dieu qui se nourrit d'intelligence et de science absolue, la pensée de toute âme, cherchant à recevoir l'aliment qui lui convient, se réjouit de revoir après un certain temps l'Être en soi, se nourrit et se rend bienheureuse en contemplant la vérité... »

    Platon décrit dans Le Timée la création de l'âme humaine disant que le démiurge forma d'abord l'âme immortelle (noüs), c'est-à-dire l'intelligence ; après quoi les dieux subalternes, tandis qu'ils enfermaient cette première âme dans un corps physique (soma), formèrent l'âme mortelle (psyché) composée du courage et du désir. Ainsi, de par son union avec le corps, l'âme devient sujette à la mort ; est seule immortelle l'âme intelligente, laquelle est l'âme elle-même dans l'intégralité de sa nature divine.