Kalon digor
Kalon serret
Cœur ouvert
Cœur fermé
Conscience ouverte
Conscience fermée
Esprit ouvert
Ou
Fermé
Tel est le dilemme
De la Vie
De nos vies
Qui s’enchaînent
Se succèdent
Se traînent
Les unes à la suite des autres
À la traîne
Et continuent de s’attarder
Sur le Chemin
Bordé d’épines
Bordés de roses
Parfumées
Ou fanées
Ne sachant pourquoi
Kalon digor
Kalon serret
Traînant ton cœur
Enchaîné
Attaché au monde
Attaché au monde d’ici
Sans connaître
La CAUSE
De leur enchaînement
Tu ne sais ni pourquoi
Ni que dire
Tu ne veux rien savoir
Et garder en toi
Tes douleurs
Kalon digor
Kalon serret
Résigné ou fataliste
Te contentant d’être défaitiste
Refusant toutes les raisons
Aveuglé
Ne sachant par où passer
Regardant vers le bas
Au lieu de se lever
Et de regarder le soleil
De leur réveil
Qui se glisse par la porte de leur âmes
Entre-ouverte
Kalon digor
Kalon serret
Tu refuses de regarder au-dehors
D’où vient ce rayon d’or
de peur d’être aveuglé
Les peurs
Les peurs qui te gardent enchaîner
Qu’attends-tu pour les briser ?
Au lieu de sans cesse te questionner
O chéla
N’est-il pas temps de te demander
Si ton Cœur est ouvert
Ou fermé…
Kalon digor
Kalon serret
La cause de ton aveuglement
Remonte sans doute
À plein de doutes
À d’autres vies
Que tu as mal vécues
Où tu t’es mal comporté
Où tu as peut-être refusé
La main qu’on te tendait
Il va te falloir désormais
Te réconcilier
Avec ta part cachée
Celle que tu ne veux pas montrer
Si tu ne veux pas rester enfermer
Dans tes certitudes
Et tes belles études
Kalon digor
Kalon serret
La Loi de la Juste Rétribution
Est ainsi faite
Qu’il te faut l’accepter
D’avancer
Ou de rester coller
Au monde des apparences
Sans aucun espoir de délivrance
Si tu avances, tu comprendras
Que les causes
Ont toujours leur « pourquoi »
Et que les malheurs
Enfouis dans ton Cœur
Devront un jour partir
Par la porte de tes désirs
De tes errements
Kalon digor
Kalon serret
Ton Père attend
Patiemment
Que tu viennes à Lui
Que tu lui ouvres
Ton Cœur vaillant
Ton Cœur ouvert tout grand
Tout grand
Au Souffle de la Vie
De la Vie infinie
Kalon digor
Ad vitam aeternam
...